MUSIQUES
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Les compositions musicales de Pérignac sont des chants du coeur. Les thèmes varient considérablement puisqu'ils touchent à l'amour, la vie, la fantaisie, l'humour, la joie, la sensibilité et tant d'autres. Pérignac raconte en chansons ses émotions du coeur. Cela explique la variété de ses compositions. Elles s'adressent à tous les âges, en passant par une chanson pour enfants, le folklore, musique rock, ballade, chant de noël et quelques instrumentaux.


CETTE ÉTOILE ANNONÇANT LE MESSIE
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Ce texte sera disponible bientôt


AMÉRINDIENS
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Vous, peuple fier
Votre histoire s’est gravée
Sur cette terre de vos aînés

Peuple, légendaire
Vos ancêtres étaient les rois
Les grands maîtres de ces bois

Amérindiens, Amérindiens

Vous, peuple fier
Nul ne sait qui vous étiez
Durs ou doux comme le blé

Le soleil et les étoiles
Vous guidaient dans les sentiers
Vous avez tissé la toile
Sur ce sol jamais foulé

Amérindiens, Amérindiens

Vous, peuple fier
L’habitat de vos aînés
Était terre du Canada

Peuple, légendaire
Manitou était sculpté
Jusqu’aux cimes de vos lois

Amériendiens, Amérindiens

Vous, peuple fier
La rivière a murmuré
Le nom de vos héritiers

Millénaire rouge coutume
Un automne t’a dénudé
L’hiver blanc, ton infortune
A pâli ta peau d’été

Amérindiens, Amérindiens
Vous, peuple fier
Que la guerre a déraciné
Mais jamais déshonoré

Peuple, légendaire
Aujourd’hui vous resterez
Les plus grands des pionniers

Amérindiens, Amérindiens

Peuple fier
Légendaire
Millénaire


VALSE DES INCONNUS
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Si tous les gens écrivaient leurs mémoires
S’ils disaient tout sans mentir à l’histoire
Les illusions et les amours d’un soir
S’ajouteraient au tableau noir
Si tous les gens écrivaient leurs mémoires
En se fixant sur leur propre miroir
Personne au monde ne pourrait voir
Qui est le blanc ou qui est le noir

Un jour, je croyais tout savoir
De quelqu’un que j’aimais bien
Il me faisait rire tous les soirs
De ses contes, je m’en souviens
Pourtant, un jour, par désespoir
Il partit, laissant tous ses biens
Ses enfants et sans avoir
Dis bonjour à ses copains

Si tous les gens écrivaient leurs mémoires...

Sur la rue ou même les boulevards
Y passent des milliers d’humains
Qui font partie du décor
De la vie, du quotidien
Pourtant, il suffit d’un regard
D’un sourire ou d’un salut
Pour ensoleiller l’espoir
Du prochain, notre inconnu

Si tous les gens écrivaient leurs mémoires...


LE ROI DES GITANS
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Sous le sable brûlant
On enterre le roi des gitans
Puis soudain, le ciel s’éteint
Voici le vent et sa tourmente

Les fleurs pâlissent
Et des ténèbres jaillit messire Satan !
L’ombre se glisse
Sous les flancs lisses et polis des spectres blancs

" Pauvre gitan, je viens chercher ton âme que tu m’avais promise
Tu as jouis du règne que je t’ai fais pendant ta vie "

" Messire Satan, je vous supplie
Oubliez ce pacte maudit
Ayez pitié, d’un pauvre gitan
Qui n’a plus, ni gloire, ni argent "

" Tu l’as choisi le jour où tu m’as vendu et promis ton âme
Tu as joui du règne que je t’ai fait pendant ta vie
Et maintenant, tu voudrais que je t’oublie, mais moi, je te condamne
Allez gitan, vite une place t’attend au plus vif de mes flammes
Ton règne d’ici bas ne paiera pas ton trépas... ton trépas "


LE RÊVE BLEU
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Il était une fois
Un pays, un grand roi
La belle dormait sur son épaule de soie
Elle rêvait de partir dans ses bras
Au pays merveilleux
Des rêves bleus

Mais le pauvre roi
Était triste, ma foi
Puisqu’il était loi
Son devoir était là
Il rêvait de partir, mais voilà
Un royaume se gouverne par son roi

Être roi, être libre à la fois
C’est le rêve de celui qui n’est pas roi


NOËL DES TOUTS PETITS
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Pour tous les enfants du monde
Aujourd’hui, c’est votre fête
Laissez voler les colombes
Porter là-haut, vos plus beaux rêves

C’est Noël, c’est Noël
C’est Noël des touts petits
En ce jour les petits princes deviennent rois
C’est Noël, c’est Noël
C’est Noël des touts petits
En ce jour toute la terre respire de joie

Dans tous les pays du monde
Que les canons taisent leurs guerres
Les enfants font une ronde
Tendez vos mains à tous vos frères

C’est Noël....

Paix sur terre à ce qu’on dit
Que nos rancunes tournent poussière
L’amour s’apprend des petits
Soyez l’enfant de la Lumière

C’est Noël


WELLY
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C’était un chat familier
Comme on en trouve par milliers
Passant ses nuits à miauler
Sous le balcon de sa bien-aimée

Welly, ce don juan des cours
Des poubelles et de leurs atours
Welly, ce chat troubadour
Qui proclamait son amour

Commençant son refrain
Il devait s’arrêter
Les chiens des voisins
Se mettaient à hurler

Et comme à chaque nuit
Les lumières s’allumaient
Les gens se réveillaient
Il faisait trop de bruit

Welly, ce don juan des cours...

Un beau soir, il décida
De rester haut perché
Dans l’espoir d’éviter
Les chiens trop enragés

Se croyant préservé
De tous ces dangers
Il se mit à chanter
Et reçu des souliers

Des souliers, des souliers
Des souliers par milliers


BB. DÉDÉ
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Si tu t’mets à chômer
Et que tu veux ben travailler
Va donc te faire pogner
Comme labour chez Dédé

Là, y vont t’étiqueter
Pis, checker ta santé
Pour faire sûr qu’tu vas toffer
Au moins quelques années

C’est pas tout de travailler
Et pis, de t’faire polluer
Y veulent aussi te pogner
Sur les shifts à l’année

Pour finir y vont t’picher
Dans des trous pour t’écoeurer
C’est pour t’faire charier
Charier ben du papier

Fais-toué pas d’histoire pour moé
Même si t’as ben des papiers
L’instruction qu’on t’a donné
C’est un cadeau mal enveloppé

Qu’est qu’y veulent pour travailler
C’est une gang de gars résignés
Prêts à sacrifier leur santé
Pis de s’faire ben exploiter

Quand t’as d’la séniorité
Pas d’danger de t’faire bumper
Tu t’crois en sécurité
Si tu pognes un job steady

Là t’apprends à t’la fermer
Pis d’garder toutes tes idées
Si tu commences à chialer
Tu vas ben t’faire lay-offer

Quand t’as plus rien à donner
Que tu produits pu assez
Que t’as donné ta santé
Tu vaux pas plus qu’une tôle rouillée

À c’t’heure qu’t’as accepté
D’travailler comme un damné
Y ont tout vendu pour t’oublier
Et t’as rien dis pour t’sauver

T’es pas tanné de t’faire fourrer
Par tout ceux qui doivent t’aider
Si les patrons t’ont rien donné
Là c’est l’bon temps de chialer

Mais chialez donc!


LE PRISONNIER DE L'OMBRE
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Un soir dans une prison de l’ombre
Un homme pleurait
Dans sa cellule tout était sombre
Et le vent gémissait

Un oiseau vint se poser
Sur le bord de l’abri
Puis, il se mit à chanter
Pour consoler son ami

Chante, chante mon ami
Chante coucou gris ( bis )

J’aimerais être comme toi
Et pouvoir m’envoler
Au-dessus des hautes vallées
Heureux, heureux comme un roi

Mais je ne suis qu’un prisonnier
Que l’on va vite oublier
Et je sais que le destin
Veut que je meure demain

Adieu petit coucou gris
Adieu mon ami


LES ANGES DU CIEL
Ils ont connu cette terre
Qu’on appelait le paradis
Et où la vie qui allait naître
Devait donner de beaux fruits
Aussi brillants que la lumière
Dans leurs habits d’éternité
Sur une terre hospitalière
Des germes de vie, ils semèrent

Les anges du ciel...

C’était vraiment le paradis
Des fils bénis de Dieu le Père
Tous les secrets de la vie
Ils les tenaient de l’univers
Et tous les fils se sont instruient
Au grand pays des pommes d’or
Devenus maîtres de la Vie
L’ombre recouvrait leur trésor

Les anges du ciel...

Certains enfants se dérobèrent
Se croyant des monstres sacrés
Rejetant l’image du Père
Ils corrompurent leurs pensées
Dans le ciel on fit la guerre
À ces anges Lucifer
Les fils du ciel furent maudits
Et jetés au feu de l’oublie

Les anges du ciel...

Urantia a su renaître
Du remord de nos ancêtres
De ce souvenir amer
Nul n’y croit plus qu’en enfer
Aujourd’hui sur cette terre
On déchaîne les génies
Dois-t-on trouver la lumière
Ou perdre encore le paradis ?

Les anges du ciel...


L'AMOUR D'UN TROUBADOUR
Sur les plus longs chemins
Ils ont marché sans peur du lendemain
Allant de ville en ville avec leurs beaux atours
Eux, les joyeux troubadours

Ils étaient deux, toujours pour deux
Deux amoureux
Qui s’aimaient sous le ciel bleu
Traînant partout leurs gais refrains
Joyeux et qu’importe demain
Voici, la vie nous appartient

Belles dames trop bien vêtues
Chapeaux ! Valets stylés ! Maîtres cossus !
Mais ce n’était toujours que pour sa belle
Que le troubadour chantait l’amour

Ils étaient deux, toujours pour deux...

De ses poèmes si bien nourrit
Tout étourdie la belle s’est enfuie
Mais ce n’était toujours que pour sa belle
Que le poète chantait l’amour

Ils étaient deux, toujours pour deux...

Et un jour à la chapelle
D’un vieux château, s’unirent les ménestrels
Et leurs enfants devinrent tour à tour
Des troubadours chantant l’amour


VISITEUR DU SOIR
Une nuit où le brouillard
Enveloppait une cité
Un passant assez bizarre
Alla donc la visiter

Ce vieil homme était la mort
Sa mission, vous connaissez ?
Cueillir les âmes blanches, les âmes noires
De ceux qui dorment à poings fermés

Mais un homme dans la nuit
Tenait sa lampe allumée
Un ermite aux cheveux gris
Et très courbé par les années

Le silence fut brisé
À sa porte, on vint frapper
Un enfant demi-gelé
Demandait la charité

" Dites monsieur, je vous en prie
Faites-moi la charité "
Le vieil homme lui sourit
Et d’un signe le fit entrer

Mais la mort vint à passer
Sur sa liste de condamnés
Le vieil homme était compté
Pour rejoindre l’éternité

Elle entra sans faire de bruit
Et comme un voleur dans la nuit
Mais soudain, elle s’attendrit
En voyant tant d’amour d’autrui

Elle resta jusqu’au matin
Ne voulant pas déranger
Préféra l’âme du voisin
Qui dormait à poings fermés

Tout ceci n’est qu’une histoire
À faire peur dans le noir
J’ai beau dire ne pas y croire
Et pourtant à chaque soir
Je tiens ma lampe allumée ( bis )


TOI, PETIT GARS
Toi, petit gars, petit être
Toi, qui bientôt devra naître
Ta maman et moi
T’aimons déjà

Dans son ventre, dans ton gîte
Tout ton petit corps s’agite
Moi, je m’étends et j’écoute
Sans que tu t’en doutes

Le jour où tu naîtras, nous pleurerons de joie
Ça fait si longtemps
Ça fait si longtemps que l’on t’attend
Petit gars

Toi, petit gars, petit homme
Tu seras grand comme trois pommes
Que nous jouerons au roi
Que tu inventeras

Si le pays des rêves
Tarde à fermer tes paupières
Je saurai te raconter
Il était une fois

Lorsque tu dormiras, nous penserons à toi
Tu grandiras,
Tu grandiras sans qu’on le voie
Petit gars

Toi, petit gars, toi mon homme
Aujourd’hui les cloches sonnent
Tu viens d’avoir tes vingt ans
Et nous les cheveux blancs

C’est aujourd’hui que tu t’engages
À partager le mariage
Toi aussi tu connaîtras
La joie d’être PAPA

Le jour où il naîtra, vous pleurerez de joie
Un peu de temps
Un peu de temps et vous serez
Grands Parents


CET ENFANT
C’est un enfant qui vient de naître
Du sein d’une mère attendrie
Venu d’un monde sans lumière
Le miracle s’est accomplie

Tu vas quitter ta solitude
Heureux d’un gîte sans goût amer
Mourir à la vie n’est pas rude
Si l’on ne craint pas trop l’hiver ( bis )

Ton corps se tourne, c’est bientôt l’heure
D’apprendre à connaître la vie
Elle enfantera dans la douleur
Ta vie sur terre en est le prix

Enfin elle pousse et te libère
Tous t’acclament, pourtant tu pleures
En découvrant cet univers
D’un monde étrange, plein de couleurs

Et tu commences mon petit
À faire le chemin de ta vie
Lorsque l’automne t’aura fleurie
Tu croiras que c’est beau la vie

Que c’est beau, c’est beau la vie


AMOUR, AMOUR
Amour, amour tendresse
Sont des mots que l’on dit tous les jours
Amour, amour caresse
Se disent aussi bien que bonjour

Mais tous ces patois-là
Ne sont pas bons du tout
Si dans ton coeur de bois
Tu n’y crois pas du tout
À la romance...

Trop pressés de dire que l’on s’aime
Comme deux tourtereaux
On s’attire beaucoup de haine
À jouer sur les mots

Amour, amour tu prêches
Sans savoir que tout cela est sérieux
Amour, amour sans cesse
C’est à croire que tout le monde est heureux

Dans un élan de joie
On se croit tous les droits
Le premier coeur venu
Et voilà, tu l’as eu
À la romance...

Trop souvent, l’aventure nous mène
À des illusions
On récolte ce que l’on sème
Des beaux romans fictions !

Amour, amour, on s’aime ( bis )


TENDEZ-MOI LES BRAS
Tendez-moi, tendez-moi les bras
J’ai besoin de vos caresses
J’ai besoin de tendresse
Tendez-moi, tendez-moi les bras
Je sens battre tout mon être à vos pas

Si moi, je vous aime d’amour
L’amitié qu’on se propose
M’a joué de mauvais tours
Si moi, je vous aime toujours
Un poème, une prose, c’est mon amour

Tendez-moi, tendez-moi les bras...

On connaît les histoires d’amour
Qui naissaient pour disparaître
Dans les plus mauvais jours
Mais nous, une histoire d’amour
Saurait naître, se connaître pour toujours

Tendez-moi, tendez-moi les bras...


LE TEMPS DES VACANCES
Le temps, le temps des vacances
C’est le parfum des fleurs d’été
Le temps, le temps des vacances
C’est la nature ensoleillée

Après une longue année
Passée à étudier
On aime à s’évader
Pour enfin s’amuser

Le temps, le temps des vacances...

On fait des courses folles
Parmi les champs de blé
Attrapant au hasard
Quelques épis dorés

Le temps, le temps des vacances...

Quand la pluie vient gêner
Ce doux soleil d’été
On sait se débrouiller
Trouvant de quoi à jouer

Le temps, le temps des vacances...

Et lorsque le soir vient
Couvrir notre jardin
On se donne tous la main
Pour chanter ce refrain

Le temps, le temps des vacances...


POLLUONS
Les quatre coins de la terre
Seront peuplés à craquer
Mais il ne faut pas s’en faire
Chacun aura son pied carré

On vendra l’air en pilules
Dans toutes les pharmacies
Nous dormirons sous une bulle
Bien étendu sur son lit

Polluons...

Les voitures auront des ailes
Pour plus de commoditer
Au printemps les hirondelles
Marcheront pour voyager

La nature disparaîtra
Sous le poids des grattes-ciel
Le béton sera le roi
Et les arbres artificiels

Polluons...

Les enfants qui pourront naître
Dans ce monde pollué
Seront-ils au moins les maîtres
Ou des machines à calculer

À l’école, ils apprendront
À connaître la nature
Dans de grands livres à lecture
Mais jamais la sentiront

Polluons...

Les rues seront moins tranquilles
Mais pourquoi se lamenter
Car les maisons de ces villes
Seront insonorisées

Quand nous serons pollués
Crottés de la tête aux pieds
Il ne restera qu’à trouver
Une autre planète à habiter

Polluons, polluons, polluons le monde entier


TU M'AS TROMPÉ
On doit se quitter
Pour ne plus se revoir
Tu m’as trompé
Il n’y a vraiment plus d’espoir

Et moi qui croyais
Que notre amour ne finirait jamais

Et dire que je t’aimais
Jusqu’en perdre la raison
Tous nos projets
Ne sont plus qu’illusions

Et moi qui croyais
Que notre amour ne finirait jamais

Non, dis-moi que j’ai rêvé
Que tu es restée
Celle que j’ai aimée
Non, pourquoi me repousser
Tu sais bien, je ne pourrais t’oublier

Pourquoi ne pas vouloir
Tout recommencer
Cette belle histoire
Pareille aux contes de fées

Et j’oublierai
Que tu m’as trompé

Oui, dis-moi, tu resteras
Près de moi


JEUNESSE
Ensemble
Près du feu qui danse
Nos coeurs en cadence
La joie nous rassemble

C’est le temps
Mieux vaut en profiter
Jeunesse
Nos vingt ans
Faut pas les gaspiller
Jeunesse

Chantons, dansons
Oublions nos tristesses
Que dame sagesse nous conseille
La vie pour nous, pleine de promesses
Nous réserve des merveilles
Jeunesse

Pourtant
Quand vous êtes moroses
Et qu’un amour vous cause
Des épines sans rose

Vous pleurez
Ce n’est que passager
Jeunesse
Car demain
C’est un nouveau matin
Jeunesse

Chantons, dansons...


L'HÉRITAGE
Nous disons que notre génération
Est celle d’une grande évolution
Depuis qu’elle crie son opinion
Du fond du coeur de sa nation

Que tu sois riche à millions
Ou que tu dormes sous les ponts
Tu es fils de cette nation
Et sois fier de porter ce nom

Québécois, nous sommes, Québécois
Citoyens d’un grand pays
Québécois, nous sommes, Québécois
Et nous le restons pour la vie

Vous les humbles artisans
Les paysans des premiers temps
Sur cette terre avez semé
Les fruits de la prospérité

Votre courage nous a instruits
Et c’est avec ce même esprit
Qu’on bâtira à l’infini
Et c’est de vous que vient ce cri

Québécois, nous sommes, Québécois...

Si dans la minorité
On a su garder sa dignité
C’est par la solidarité
Que nos voies seront tracées

Et c’est avec cette volonté
Qu’un peuple pourra exister
Et les futures générations
Chanterons

Québécois, nous sommes, Québécois


NON MAD'ZELLE
Non mad’zelle, je ne fréquente pas les filles
J’aime trop ma liberté pour ça

Cependant, je vois leurs beaux minois
Je les trouve fort jolis
Et tentant ma foi
Mais je vous le dis
Même si c’est pas gentil

Non mad’zelle, je ne fréquente pas les filles
J’aime trop ma liberté pour ça

Un beau jour, une fille me suivit
En me donnant le bon jour
M’a dit : " Tu viens, chéri ? "
J’ai souri, mais avant d’être pris j’ai dit...

Non, mad’zelle, je ne fréquente pas les filles
J’aime trop ma liberté pour ça

Liberté ! Me riposta la dame
C’est facile pour toi
Si tu n’aimes pas
Et sur ça, voici qu’arrive... ma femme

Non mad’zelle, je ne fréquente pas les filles
J’aime trop ma petite femme pour ça


LES INFORTUNÉS
Comme il est triste
De voir sur terre
Tant de misère
Et que beaucoup trop s’en fichent

Au bout du monde
Des millions d’êtres
Meurent sans connaître
Un toit pour dormir

Et pourtant, plusieurs gaspillent
Oubliant qu’il existe
Des pays où l’on crie famine
Et le temps n’a rien changé

Pourquoi ce monde
Où ce sont les mêmes
Qui en profitent
Et non ceux qui le méritent

Est-ce difficile
De donner
Un peu à ces êtres
Qui demeurent nos frères ( bis )


LE CAPITALISTE
Si tu t’poses des questions
Tant qu’à ta situation
Tu peux toujours emprunter
Tu n’seras pas seul dans l’même panier

Aujourd’hui c’est familier
Rien ne sert de ménager
Avec cette publicité
Que tu vois à la télé

Si tu veux te greiller
Avec cinq cents dans l’tablier
T’as seulement qu’à présenter
Une p’tite carte à faire charger

Aujourd’hui c’est familier
Rien ne sert de s’fatiguer
Dépenser avant d’gagner
C’t’aussi bien que d’épargner

Si tu veux te loger
Et qu’ça te coûte bon marché
Le seul moyen d’arriver
C’est sûrement de pas t’marier

Aujourd’hui c’est familier
Dans notre belle société
Les familles trop peuplées
N’ont plus d’place pour rester

La morale de ceci
C’est qu’on est tous endormi
Faut pas croire à l’optimisme
D’un système capitaliste


MICHELINE
Oh ! Micheline, rappelles-toi le soir
Où tu étais assise
Dans un petit coin en soupirant doucement
Tout en nous souriant... Hum, hum !

Oh ! Micheline, c’était vraiment comique de t’voir aussi
Aussi timide
Sans dire un mot, tu restais là... figée
De peur d’être remarquée

Mais pourtant quand tu as vu
Que je n’avais rien de malin
Tu t’es laissée présenter
Et nous v’la rendu copain

Oh ! Micheline, quel heureux soir pour moi
Qui n’avait pas d’copine
J’étais si fier d’avoir enfin trouvé
L’amie tant désirée... Hum, hum !

Oh ! Micheline, si tu savais comment il est
Il est facile
De te parler sans être intimider
Quand je veux discuter

Nous avons beau parler de nous
Et comme étant deux amoureux
Mais je sais qu’entre nous deux
L’amitié, c’est plus sérieux

Oh ! Micheline, ne rougis pas d’être toujours
Toujours joyeuse
Et n’oublie pas que si tu es jolie
Plusieurs en sont réjouis, oui, oui, oui
Et ton future... mari !


J'AI CRU TROUVER L'AMOUR
J’ai cru trouver l’amour
Par tes grands yeux de velours
J’ai cru trouver l’amour
Par tes charmes et tes atours

Mais moi qui ne savais rien de l’amour
Mon coeur, mon âme déjà calmés
Se sont brisés, soudain désemparés
Pour qui, pourquoi j’avais rêvé

J’avais pensé de l’amour
Ne visant que la beauté
J’avais et sans volupté
Caresser le verbe aimer

Pourtant mes pas se sont vite arrêtés
Devant le mirage de tes atours
Car la beauté n’avait pour me guider
Que l’éloquence de l’amour


L'ADOLESCENCE
Il faut que jeunesse se passe
C’est ce que tout le monde dit
Mais je sais bien qu’à notre âge
Qu’on ne sait rien de la vie
On veut tout voir
On veut tout connaître
Pressé de naître
On veut tout savoir
Mais... pourquoi ?

Quand les adultes nous encerclent
De leur savoir-faire
Tant de questions en défaites
Pour du non vécu
Je pourrais dire
Je m’en balance
Mieux vaut en rire
Et pourtant j’y pense

Trop jeune pour savoir aimer
Mais capable d’admirer
Ceux qui peuvent y arriver
Nostalgie de mes quinze ans
Avide d’avoir vingt ans
Hélas, ni homme, ni enfant
J’attends...

À tous ceux qui ont quinze ans
Heureux d’être adolescent
Mieux vaut demeurer enfant
Soupirez d’avoir vingt ans
Et vivez bien votre temps
C’est que l’homme n’est pas arrivé
Attends...


UN HOMME HEUREUX
S’il m’arrive de penser à ces années
Déjà passées de mon enfance
Si quelques souvenirs se sont figés
Je crains si peu la vague à l’âme
Il faut parfois savoir tourner la page
En laissant derrière soi tous les regrets
Être sage comme une image
Aujourd’hui je m’en fou
Je veux vivre jusqu’au bout

Au bout simplement
Sans perdre mon temps
À vouloir devenir grand
J’en ai plus le talent
Ma vie, je la prends
Ça, c’est l’important
Le bonheur est de savoir qu’on est roi de son étang

S’il m’arrive de rêver et de chercher
Voulant connaître le fond des choses
Les mystères de la vie sont compliqués
Et souvent je me sentais morose
Si j’ai gardé longtemps cette habitude
De prendre pour amie la solitude
Aujourd’hui j’ai compris
Malgré tous les ennuis
Qu’il faut mordre dans la vie

La vie, c’est la vie
Mais l’amour c’est tout
Une femme et des petits
J’avoue que c’est beaucoup
Mais la vie à deux
J’y crois plus qu’un peu
Car je suis... un homme heureux


IL FAUT DIRE QUE C'ÉTAIT BEAU
D’une promenade du dimanche
Je m’étais arrêté
Devant des arbres très hauts
Dans un champ de coquelicots
Puis tout le long de leurs branches
J’ai vu des milliers d’oiseaux
Chanter en choeur la romance
Il faut dire que c’était beau

Chantez, chantez qu’on vous entende

J’aime la vie autant que je le peux
Et je t’aime autant que je le peux
Mais les enfants sont les oiseaux
Qui sans leur voix, on reste seul avec l’écho

Un matin j’ai du apprendre
À regarder autour de moi
Je vois des enfants qui dansent
Et qui rient, je ne sais pourquoi
Alors j’ai regardé les branches
Avec les milliers d’oiseaux
J’ai retrouvé mon enfance
Il faut dire que c’était beau

Chantez, chantez qu’on vous entende

J’aime la vie....


LES BAISERS PERDUS
Dis-moi petite
Tu souffres dans ton coeur
Tu es si nostalgique
J’avoue que l’on a peur

Dans ton silence
Tu gardes ton secret
Nous sentons ton absence
Pourtant si tu savais

Si tu savais comme ça fait mal de t’aimer
Et de savoir que l’on est étranger
Tu es si belle qu’un millier de roses
Même au soleil, nous semble peu de choses

Pourtant autour de toi
Les baisers se promènent
Sans pour cela qu’ils atteignent
Le bout de tes doigts

Dis-moi petite
Tu as plus de vingt ans
Les garçons tu les quittes
Aucun ne t’est charmant

Seule la musique
Parfois te rend moins triste
Pendant que tu médites
On ne sait si tu existes

Si tu savais comme ça fait mal de savoir
Combien de nuits dans ton sommeil tu as gémi
Ta mère et moi, sans le vouloir on a comprit
Que ta tristesse porte le nom d’un mari

Pourtant autour de toi...


L'AMOUR, C'EST TOUT
L’amour, c’est tout
C’est toute une vie, l’amour
Vous qui vivez, cahotez au grand soleil
Vous qui avez le coeur qui s’émerveille
L’amour, c’est tout
C’est toute une vie, l’amour
S’il faut mourir en ayant tout donné
Vous qui aimez, vous revivrez toujours

La vie serait belle s’il n’y avait de mauvais jours
On y croit toujours
Une main se tend à notre amour
On fait des détours
Car malgré tout, la vie est faite de retours

L’amour, c’est tout...

On garde nos joies, nos peines on les crie sur les toits
Jusqu’au désespoir
Aimer jusqu’au bout l’autre d’amour
Oui, j’y crois toujours
Car malgré tout, la vie n’est faite que d’espoir

L’amour, c’est tout...


DEMAIN
Je sais que je l’aimerai cent ans
Mais j’ai peur qu’après ce temps
De l’aimer tout autant
Il me faudra vivre au moins mille ans
Pour connaître la femme de mes rêves
Que j’ai aimée
Jusqu’au plus profond de mon être
Toutes ces années

Demain, les années auront passé
Nous serons vieux et mariés
Demain, les enfants pourront nous quitter
Laissant nos coeurs s’aimer
Laissant nos coeurs s’aimer près du foyer

Je sais que je lui inventerai
Un gîte de l’amour
Dans ce monde étoilé
Où chaque jour sera pour toujours
Elle verra sur l’île son visage
Que j’ai gravé
Sur le temps et contre les orages
Pour l’éternité

Demain, le temps nous oubliera
Et nous serons toi et moi
Demain, guidés vers un non-retour
Au royaume de l’amour
Au royaume de l’amour, mon amour


HISTOIRE DÉCAFÉINÉE
Lorsque Christophe Colomb
Partit au nom de sa reine
Vers le pays des Indes
Sur son rafiau de bois rond
Son sens d’orientation
Lui a valu ce titre
D’avoir par pur adon
Découvert l’Amérique

Il brisa sa lunette
Enclin à la colère
Il voit des forêts vertes
Son nez n’a plus de flair
Il refuse d’y croire
Pour rassurer les siens
Dans le froid, il déclare
" Voyez, v’là les Indiens ! "

Quelques années plus tard
Un autre explorateur
Plein de bonne volonté
Décide de s’embarquer
Cartier voulait sa part
Comme navigateur
Son nom devait passer
À la prospérité. hé, hé

Débarquant en sauvage
Le temps était venu
De donner za... la... France
Z’une terre z’inconnue !
Avec force et courage
Il planta une guirlande
Les indiens, sans raison
Passèrent pour des cons... con, con, concombres

Un jour venant de France
Fadé d’or et d’argent
Samuel veut sa revanche
Son mouchoir flotte au vent
Il pense à faire ses preuves
Dans ce pays lointain
Mais sa plus dure épreuve
Reste encore les indiens...hein, hein!

Après mille aventures
Champlain fonda Québec
Le commerce des fourrures
Donna des prises de becs... gouin, gouin
Les Iroquois méchants
Scalpent les paysans
En France, c’est plus charmant
On coupe la tête des gens... squinnnnn

Quelques années plus tard
Arrivent les Anglais
C’est une vraie mine d’or
Que détiennent les Français
Alors on se chicane
Sur les plaines d’Abraham
Wolf et Montcalm
Succombent dans la boucane

On dit que les Français
Dormaient comme des p’tits anges
Pendant que les Anglais
Montèrent pour les surprendre
Faut croire que c’est Sanka
Ce café sans pareil
Qui permit aux soldats
De garder le sommeil


LA TOUNE DU MILLION
Dans la vie qui peut savoir
Quelle sera sa destinée
Il suffit d’un simple hasard
Et voilà, tout va changer
Un beau matin
Madame la Chance
Te tend la main
Te montre le pas de danse
Tu vas gagner peut-être des millions
Tu trembles, c’est le gros-lot ou la déception

C’est pas facile d’être millionnaire
Mais s’il fallait que ça sois moi... ou toi
C’est pas facile, mais moi j’espère
D’avoir le bon billet, crois-moi !

J’ai misé mes numéros
D’assurance maladie
J’ai rêvé toute la nuit
Que j’avais ce cher gros-lot
Mais je l’ai perdu
À l’heure où mes oreilles
Ont entendu
Le son de mon fichu réveil
Je me suis levé en me disant : tant pis
Un jour j’aurai mon tour pour gagner aux loteries

S’il m’arrive d’oublier
D’acheter mes deux séries
Je m’en veux d’avoir rater
Ce tirage de ma vie
Je suis soulagé
Mes numéros magiques
Ne sont pas sortis
Cela aurait été tragique
Je m’empresse alors de courir les gros prix
Le jogging des loteries est mon sport favori

C’est pas facile...


LE RENARD ET LE PETIT PRINCE
C’est l’histoire du renard
Et du prince chéri
De Saint-Exupéry
C’est l’histoire du renard
Qui mourait sous le blé de sa grande prairie

Petit prince :
" Bonsoir, l’ami tu es joli
Moi, je voudrais t’apprivoiser "

À chaque pas son coeur sourit
Le renard croit à l’amitié
Puis, sans savoir, il a comprit
Que le petit prince vient d’un pays
Trop grand pour être le paradis
Mais plus petit qu’un grain de riz
Qui vaut tout l’or de sa prairie
Qui vaut tout l’or de son pays

C’est l’histoire...

Renard

" Viens petit prince mon ami
Je t’attendrai tous les midis
Malgré les hommes et leurs fusils
Je t’attendrai tous les midis "

Même sous le vent, même sous la pluie
Un petit prince, un renard gris
Se protégeaient contre l’ennui
Jusqu’à se croire à l’abri
De cette rose qui a mentie
Au petit prince étourdi

C’est l’histoire...

Renard

" Tu es bien triste, mon ami? "

Petit prince

" Je pense à ma rose jolie
Si dans mon coeur elle a grandi
Je dois partir, elle est ma vie "

Et le renard s’étant assis
Le petit prince pleurait aussi
C’était sa rose ou son ami
Même le renard avait comprit
Sa rose avait besoin de lui
Elle mourait sans son ami

C’est l’histoire...

Renard

" Je pleurerai prince chéri "

Petit prince

" J’n’aurais pas dû t’apprivoiser "

Renard

" Je pleurerai, mais c’est tant pis "

Petit prince

" J’n’aurais pas su comment t’aimer "

Renard

" Mais non, regarde, tu m’as comblé
Tes cheveux d’or sont comme le blé
Comment pourrais-je t’oublier
Le blé me sera un ami
Comment pourrais-je m’ennuyer
Va vite, ta rose est sans abri "

C’est l’histoire du renard
Et du prince chéri
De Saint-Exupéry
C’est l’histoire du renard
Qui est mort... un midi... d’un coup de fusil...


Le prisonnier de l'ombre - Amérindiens - Le roi des gitans - B.B.Dédé - Demain - Welly - Noël des tout petits - Cette étoile annonçant le messie:
Arrangements musicaux : D. Bouliane
Guitariste : J. Bergeron

Toi, petit gars - Valse des inconnus - Les anges du ciel - Rêve bleu:
Arrangements musicaux : P. Laberge





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