Pérignac c’est ce havre de paix
Tant alourdi
De fruits murs pour tous les affamés.

Espoir d’une oeuvre si pure en partage
De mots si forts
Qui jamais ne vivra naufrage.

Rien plus beau qu’cet écrin velours
Pour perle opale
Déposée là car oh! combien trop lourd.

Immortels écrits à jamais transmis
Comme telle une vie
De son premier souffle à son premier cri.

Garde en toi, Pérignac, ces joyaux ;
Chasse l’impur
Ne conserve que les plus chauds.

Ne te taris pas source merveilleuse !
Brille lumière
Et éclaire cette eau miraculeuse.

Avec le temps les chréodes sont là,
Créant l’espace
Dont myriades d’éveillés prennent voie

Comme cette étoile tombée en mon cœur
Empreinte d’amour,
D’un bouquet d’chaudoudous en fleur…

Pérignac, ce jour j’te les envoie
En fleurs et en graines.
Sème ! et pour toujours tu en auras…

Betty, Tulle (France), le 30 mars 2003